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Pourquoi les appeler les « Poilus » ?

Le terme « Poilu » immortalisé par la Grande Guerre durant laquelle il devint rapidement le surnom donné au 8,5 millions de soldats Français, est apparu bien avant 1914, selon l’Historial de la Grande Guerre de Péronne (Somme).

Il s’agit, en effet, d’un terme militaire, datant de plus d’un siècle avant la Première Guerre mondiale, qui désignait, dans les casernes où il prédominait, l’élément parisien et faubourien, soit l’homme d’attaque qui n’a pas froid aux yeux, soit l’homme tout court.
Il désignait également dans le langage familier quelqu’un de courageux.

L’expression la plus ancienne est « un brave à trois poils   » que l’on trouve chez Molière en 1659 dans les « Précieuses Ridicules ».

Les « Bleuets » devenaient des « Poilus ».

a l'assaut

Autrefois, les poils étaient considérés comme un signe de force, de virilité. Du sens mâle, c’est-à-dire « qui a du poil », puis « poilu », ce mot est passé tout naturellement à celui de courageux, d’intrépide, sens que le mot a déjà dans « Médecin de campagne » de Balzac (1833). Le poilu désignait auparavant le grognard d’Austerlitz.

Mais c’est surtout dans les tranchées que cette épithète s’est généralisée, pour désigner tout à la fois les braves qui ont vu le feu de près et ceux qui sont restés au front où ils ont laissé pousser barbe et moustache.

Ces « poilus » accueillaient les « bleuets », surnom donné aux jeunes soldats qui, après leurs classes, rejoignaient le front et qui, à leur tour, prenaient le nom de « poilus ».

La mention "Mort pour la France"

La mention « Mort pour la France » est accordée en vertu des articles L 488 à L 492bis du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre. La mention "Mort pour la France" peut être reportée sur tout acte de décès et tout acte d'état civil. Elle est accordée à :
- un militaire des armées tué à l'ennemi ou mort de blessures de guerre ;
- un militaire décédé de maladie ou lors d'un accident survenu en service ;
- un marin du commerce victime d'événements de guerre ;
- tout personnel soignant, hospitalier et religieux ayant succombé à des maladies contractées au contact des blessés ;
- toute personne décédée en combattant pour la libération de la France ou en accomplissant des actes de résistance ;
- toute personne exécutée en raison de sa résistance à l'ennemi
- tout otage, prisonnier de guerre, personne requise par l'ennemi, déporté, réfractaire exécuté par l'ennemi ou décédé en pays ennemi des suites des mauvais traitements, accidents, des maladies, contractés et aggravés lors de sa captivité ;
- toute personne décédée des suites de violences constituant une suite directe de faits de guerre ;
- tout membre des forces de maintien de l'ordre (gendarmerie, garde mobile, compagnie républicaine de sécurité), et tout élément engagé ou requis tombé en service commandé à l'occasion d'opérations de maintien de l'ordre en dehors du territoire métropolitain.

morts

La mention MPF pour les militaires a été instaurée par la loi du 2 juillet 1915 avec effet rétroactif pour le début de la guerre. Pour sa part, la mention MPF pour les victimes civiles a été instituée par la loi du 28 février 1922 avec effet rétroactif pour le début de la guerre.

Un album des "Monuments aux Morts" de la Dordogne est en cours de réalisation, tout comme le relevé des "MPLF" de 1914-1918.

l'album est visible là : voir

   
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Mise à jour du 11 Novembre 2015.
Page réalisée avec le concours d'André Chavatte lors de la première version du site d'Aprh