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Chronique 1789 = en juillet .

la peur panique raconté par le curé de Sourzac,
suite à la prise de la bastille.


peu de temps après la prise de la bastille, une panique générale en province.

Le trente juillet mil sept cent quatre vingt-neuf les états généraux convoqués A Versailles par ordre de sa majesté Continuant sa tenue les trois ordres Après plusieurs débats étant enfin réunis Les troubles de Paris apaisés ou Paraissant l’etre, il y eut subitement Dans cette province et dans tout le royaume Une al(l)arme générale et des plus vives Tout le monde pleurait et se croyait perdre Plusieurs couraient se coucher en emportant De chez eux tout ce qu ils pouvaient en Emporter. Dans la paroisse de Sourzac En particulier on sonna le tocsin pendant L’espace de trois heures le sieur louis Faure curé en reçut l’ordre des habitants De Mussidan par un billet conçu en ces Termes « Monsieur le curé de Sourzac Est prié de la part de tous les trois états et Autres de faire sonner le tocsin et de Renvoyer le plus de monde qu’il se pourra Etant attaqués de toutes parts par l’ennemy Il faudra attacher les bateaux de ce coté A Mussidan le 30 juillet 1789 Lambert Avocat piotay. En conséquence tous les Hommes coururent aux armes et s’avancèrent Fin de la page 90 suite page 91 Jusqu’à Mussidan après s’être arrachés Des bras de leurs femmes et de leurs enfants Qui leur disaient adieu en criant et se Désespérant comme si tout eut été perdu On disait içi qu’une troupe de 4 ou 5000 Brigands étaient actuellement à Vauclaire Et qu’ils avaient mis le feu au monastère Lorsque nos gens furent arrivés à Mussidan On apprit que cette alerte n’avait aucun Fondement que tout ce qu’on avait débité Etait universellement faux et alors le calme Reprit dans tous les esprits et la crainte fit Place à la tranquillité Ces fausse nouvelles Et la frayeur qu’elles occasionnèrent Vinrent de dans Sourzac à dix heures et demie du Matin. Ce qu’il y a de remarquable c’est que Dans le même temps à 24 ou 36 heures de Différence pres les mêmes alarmes les mêmes Craintes les mêmes tocsins ; les mêmes Attroupements existaient pour la même cause Dans toutes les provinces du royaume.

voir la suite en suivant le lien Ad 24 BMS Sourzac 1787/1792 Page 90/308 Voir

Contribution de Jean-Michel D.


           
Jean - Louis  Filet /  22/07/2014