
Né à Saint-Privat, le 21 mai 1814 fils de François Soulier. voir AD 24
Marié - 3 enfants. Domicilié à Saint-Aulaye. Profession :  Journalier.
Antécédents : 1835, 3 mois de prison, mutilation d'arbres; 1835, un an et un jour de prison pour escroquerie; 1841, 4 mois de prison, vol.
Décisions des commissions mixtes de la Dordogne et des  commissions militaires de Paris : Algérie.
        Transporté en Algérie à Oued el Hamman, province de : Oran.
Homme de désordre. Dangereux et redouté. A tenu des propos déplorables et effrayants contre les riches.
| Motifs et observations dans l'Etat de la commission mixte : Séparé de sa femme, il laisse à celle-ci le soin de pourvoir seule à  l'entretien de ses trois enfants. Appartenant à cette classe d'hommes qui  comptent sur le désordre pour améliorer leur position. Dangereux et redouté.  Dans les premiers jours de décembre, étant à faucher, a dit qu'il voulait  dresser le talon de sa faulx pour pouvoir l'emmancher à un bâton afin d'aller  "sarcler les gros de Saint-Aulaye", ajoutant à ceux qui l'écoutaient  : "Nous sommes deux cents qui devons aller après-demain sarcler les  Messieurs de Saint-Aulaye. Voudrez-vous nous donner un coup de main ?" 
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Sur le registre des transportés en Algérie est déclaré  Charbonnier, demeurant à Ribérac.
        Grâce accordée par le chef de l'Etat : Surveillance le 16  Août 1855.
        Sources : Liste  générale : Archives nationales F/7*/2594 - Dossiers de grâce : Archives  nationales BB/22/187/2.
   (http://tristan.u-bourgogne.fr:8088/4DCGI/Fiche1851/24838)
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