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Des gens : WAÏFRE.

Par Maryse GRENIER..

Célèbre Duc d’Aquitaine, qui s’est opposé à la mainmise de Pépin Le Bref, sur son territoire. (Autre forme d’écriture : Waïfer ou Gaïfier).

Fils d’Hunald 1er de Gascogne, il naît en 730 et devient Duc d’Aquitaine et de Vasconie de 744 jusqu’à sa mort en 768.

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Source Zorion (wikipédia).

Waïfre épouse vers 750, Adèle de Gascogne, sa cousine. Trois enfants naissent de cette union :

  • Hunald II de Gascogne. Duc de Gascogne en 768
  • Aldaric de Gascogne. (750-812). Duc de Gascogne.
  • Lopo ou Lupus ou Loup II de Gascogne (755-avril 778) Duc de Gascogne.


Histoire :
Hunald, père de Waïfre, crève les yeux de son frère Hatton, coupable d’être resté fidèle à Pépin III et Carloman de France. Ceux-ci obligent Hunald à abdiquer en 745. Hunald se retire au monastère de l’île de Ré. Waïfre lui succède et devient donc Duc d’Aquitaine, et reprend la lutte contre Pépin.
Hatton, oncle de Waïfre, meurt après 745, puis c’est le tour d’Odilon, Duc de Bavière, qui décède le 18 janvier 748. Sa femme, Hiltrude, devient régente et accueille Griffon, demi-frère de Pépin et Carloman qui leur était hostile. Celui-ci s’empare du Duché et se fait reconnaître Duc de Bavière. Il se soulève contre Pépin III mais est battu. Pépin reconnait Tassilon, fils d’Odilon, comme Duc de Bavière, pour remplacer Griffon, qui va se réfugier chez Waïfre de Gascogne. Ils vont ensemble, lutter contre le roi des Francs, car Waïfre veut acquérir son autonomie dans son Duché.
Vers 760, Pépin Le Bref envahit l’Aquitaine, afin de faire respecter à Waïfre, les droits du Clergé, dont le pouvoir est aussi grand que celui des seigneurs et rois, et qui perçoit taxes et octroi.

Waïfre se révolte à nouveau en 761, provoquant une réaction punitive de Pépin. Le scénario se reproduit chaque année jusqu’en 768.

Lors d’une nouvelle campagne, les Aquitains, repliés derrière la Dordogne, se font prendre à revers par la Septimanie ((Province de Narbonne, ancienne province Gallo-Romaine, occupée par la 7°légion romaine, d’où son nom). Waïfre est battu par Pépin qui prend Toulouse en 767, puis Bordeaux et capture la mère, la sœur et les nièces de Waïfre. Sur le point de rendre les armes, Waïfre meurt en Périgord, le 2 juin 768, assassiné par Pépin. (Certains diront que c’est un de ses fidèles lieutenants, Waratton, rallié à la royauté franque, qui l’aurait assassiné). Waïffre aurait été surpris, alors qu’il se désaltérait à une fontaine. Il se serait caché dans la forêt de la Double; découvert, il est tué.

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Selon une tradition locale, le Duc est inhumé sous la motte féodale de Vaudu, au sud-est de la Roche-Chalais, entre Saint-Michel-L’Ecluse-et-Léparon et Saint Christophe de Double.

L’Aquitaine, repasse sous domination Franque, mais la Vasconie (Duché de Gascogne), reste indépendante.

Le Duc d’Aquitaine a inspiré de nombreux artistes, dont Victor Hugo dans la « Légende des siècles ». On le retrouve aussi dans la « Chanson de Roland ».

Son nom est aussi donné à la Fontaine où il fut surpris : l’assemblage de « fon, fontis, et de Gauffier (dérivé de Waïfre) donne Fongauffier. En 1094, le bourg abbatial, prend à son tour le nom de Fongauffier.

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Réf Gallica , monuments antiques de Limoges.

Bas-relief dans le mur de l’église Saint-Martial ,à Limoges. On attribut à Louis-le-Débonnaire  de l’avoir fait encastrer. Pour perpetuer la victoire de Pépin-le-Bref sur Waïfre.

Le monument le désigna sous l'emblème d'un lionceau qui, avec sa griffe, déchire le sein qui l'allaite et sous la figure d'un homme qui pèse de tout son poids sur l’aquitaine comme cherchant à l'écraser, et en même temps l'inscription exprime que, victime de son ingratitude, il a trouvé là même son châtiment.

 Ainsi l'inscription signifie « Les ducs engendrés et couronnés par l'Aquitaine ont fait son malheur. Gaifre  (Waïfre), le dernier de ses enfants dénaturés, opprime sa mère et déchire le sein qui l'a nourri ; mais son crime lui coûte la vie et prive sa, postérité de la couronne.

« Ce monument, cette inscription, étaient le procès, la condamnation des ducs d'Aquitaine, la proscription de la race mérovingienne dans ce pays, la justification de l'avènement de Louis à son royaume. »

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