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Des gens : Yrieix Pierre DAUMESNIL.

Par Jan Loufy.
PYD

Le 27 juillet 1776, à Périgueux, a été baptisé Yrieix Daumesnil, né ce jour fils naturel et légitime de sieur Jean-François Daumesnil bourgeois et d’Anne Piétré son épouse.
A été parrain sieur Yrieix Debord et marraine demoiselle Honorée Daumesnil sœur du baptisé.
Ledit baptême fait en présence des soussignés.
Debord, curé de Saint-Front.

Les signatures : Daumesnil (la marraine), Debord parein, Daumesnil père et Lacrousille.

Réf. AD 24 BMS Périgueux Saint-Front 5MI21746 page 253/372.

Dans son dossier d’officier de la légion d’honneur (chevalier le 14 juin 1804, officier le 14 mars 1806 et commandeur le 21 février 1812) chevalier de Saint-Louis (1815) général de division avec le titre de baron on le dit né le 14 juillet 1777.
On le prénomme plus souvent Pierre qu’Yrieix, prénom identique à celui de son parrain.
Marié à Anne Fortuné Léonie Garat, ils ont eu trois enfants : Léon (1813), Marie (1816) et Louise (1827).
Il décédera du choléra le 17 août 1832 à Vincennes.

Son père est né à Fresney-le-Puceux dans le Calvados d’une famille noble les d’Aumesnil. Installé à Périgueux où il reçut des lettres de bourgeoisie le 19 décembre 1759.
A dix-huit ans à Périgueux provoqué par un artilleur de passage, il riposta et voulut se mesurer, l’épée à la main. Lors de la rencontre il le blessa mortellement.
À l’issue du duel il s’enfuit à pied jusqu’à Toulouse ou le 15 mars 1794 il s’engage au 22e chasseurs à cheval.

Au combat d’Elne le 19 août 1795, il tombe grièvement blessé à la cuisse. En présence du scorbut et de fièvre putride le chirurgien renonce à l’amputation, le considérant comme perdu. Transporté à Périgueux où les soins de sa mère aidèrent sa vigoureuse constitution à triompher du mal.

Présent dans la garde d’honneur du général Bonaparte, il est un des deux soldats qui au pont d’Arcole sauve le général alors encerclé par l’ennemi. Ce qui lui vaudra plus tard une pension de l’impératrice Joséphine sur sa cassette particulière.
Audacieux, toujours le premier à l’action et d’un courage bouillant.
Au Caire après la bataille de Saint-Jean-d’Acre, attablé dans un café avec d’autres amis, des propos tenus lors de l’arrivée de généraux lui vaudront de passer en conseil de guerre où ils furent condamnés à mort. Bonaparte à qui il avait sauvé la vie par deux fois à Saint-Jean-d’Acre lui accorda sa grâce.


PYD

Le 6 juillet 1809 lors de la terrible bataille de Wagram, tout à coup il s’arrête, son cheval s’abat sous lui ; un boulet de canon vient de lui emporter la jambe gauche. Larrey l’amputa immédiatement sur le champ de bataille.
En 1814 au château de Vincennes, dans un donjon bloqué par un flot d’ennemis, à la sommation d’un officier prussien, il dit « je vous rendrai la place quand vous m’aurez rendu ma jambe ». Décontenancé l’ennemi se contenta d’établir un siège autour du seul monument de Paris insoumis.

Et voilà d’où vient son surnom de « Jambe de Bois ».
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