
Au cours du mois de novembre, tous les jours sauf les dimanches,
sera publié un article.
Un article écrit chaque jour par une personne différente,
sur un ancêtre de Dordogne pendant la guerre 14-18.
De A à Z, 2025, est la neuvième participation de l'amicale Genea24.
Aujourd'hui la lettre : G
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GRENIER Jacques.Par Maryse GRENIER. |
Le 1er juillet 1887, tu es né à Bergerac, rue Saint-Martin, par un bel après-midi vers 13h. Tes parents, Jacques, a 32 ans et camionneur de son état et Marie PEYTAVIT, âgée de 28 ans, s’occupe de sa famille. Ils ont déjà eu 4 enfants dont deux sont décédés en bas-âge. C’est ton père qui a déclaré ta naissance « Jacques », tu étais prénommé en famille « Robert ». Ton enseignement scolaire s’arrête à la primaire.
Lorsque tu passes le conseil de révision, tu tireras le numéro 87, sur la liste de Bergerac. Tu es donc incorporé au 100ème Régiment d’Infanterie à compter du 7 octobre 1908.
Contrairement à ton frère aîné, Alexandre qui est un beau brun aux yeux bleus de 1,82m, tu es d’une stature plutôt petite ; |
Soldat de 2ème classe, tu intègres le 20ème Régiment de Dragons dans l’Armée Active. puis par la suite, tu passeras par divers Régiments d’Artillerie :
21ème d’artillerie de campagne,
57ème, le 29ème et le 226ème, le 175ème Artillerie tranchée…
Réserviste dans l’armée territoriale, je te retrouve dans le 158ème Régiment d’Artillerie à pied à Epinal (dissolution) puis tu pars pour Limoges dans le 52ème Régiment d’Artillerie portée, et pour finir, tu seras affecté au 12ème Bataillon d’ouvriers artillerie le 1 janvier 1924 à Angoulême.
Ta vie n’aura pas été « un long fleuve tranquille » …
Après avoir participé à la campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 19 juillet 1919, tes états de service ne montrent aucun problème, pourtant, par deux fois tu es condamné par le Tribunal Correctionnel de Bergerac, la première pour coups et blessures et la seconde pour vol.
Tu devais avoir un « sacré » caractère !!
caractère qui se retrouve bien dans la famille !!!
Est-ce toi qui a entraîné ta première femme, Marie CABRIE, avec laquelle tu t’es marié le 4 mars 1912, à commettre des larcins, ou n’avait-elle pas eu besoin de tes conseils ?!!! en tous cas elle a été emprisonnée… Marie meurt jeune et tu te remaries avec Marie MATHIEU le 30 avril 1920 à Bergerac… A ce jour, je n’ai pas trouvé de descendance, ni de ton premier ni de ton second mariage…
Ta vie de « rebelle » s’est arrêtée le 1er avril 1937 à Bergerac. |
Il y a quelques années, une dame de l’est de la France a contacté ma famille … elle était à la recherche d’un certain « Robert », qui aurait été le père de sa grand-mère…
celui-ci aurait été tué à la guerre !!…mort en « Héros » ? c’est beaucoup mieux que « Voleur »
…mais CHUUUTTT... !!
Peut-être ai-je mis le doigt sur un secret de famille ! Après quelques recherches et un test, cette personne est bien de la famille et comme mon grand-oncle était camionneur, il a très bien pu faire des déplacements et donc avoir eu une fille…
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