Challenge AZ 2025. "Mon ancêtre de Dordogne en 1914-1918".
Au cours du mois de novembre, tous les jours sauf les dimanches,
sera publié un article.
Un article écrit chaque jour par une personne différente,
sur un ancêtre de Dordogne pendant la guerre 14-18.
De A à Z, 2025, est la neuvième participation de l'amicale Genea24.
Aujourd'hui la lettre : H
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Hors de Dordognevécu de Pierre Eugène LEMAIREPar Véronique LAROCHE VIAUD. |
Naissance et famille.
Mon grand-père maternel Pierre Eugène (que tout le monde connaissait sous le prénom d'Eugène) est né le 3 novembre 1882 à Saint Jean d’Estissac, lieu-dit La Rigale, de Georges Eugène LEMAIRE et Pétronille, (dite Julienne) DOCHE, tous les deux cultivateurs, ainsi qu’il est indiqué sur son acte de naissance. |
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Son père Georges Eugène est né le 22 septembre 1858 à l’hospice de Bordeaux, de père "non nommé", reconnu puis abandonné par sa mère Céline LEMAIRE. Il sera confié à plusieurs familles d’accueil à Saint Jean d’Estissac. On le retrouve dans le recensement de 1881 comme domestique dans la famille DOCHE dont la fille, Pétronille, a 18 ans et qu’il va épouser le 3 janvier 1882 à Saint Jean. Bien joué !!!
L’absence de recensement en 1886 ne nous permet pas de savoir si la famille habite encore à Saint Jean à cette date. Elle a dû quitter assez vite la Dordogne, puisque son frère cadet, Joseph (dit Roger) est né à Parsac en Gironde en 1891. Un troisième frère, Jean, naît le 27 août 1909 à Libourne, toujours en Gironde.
Vie militaire.
D’après sa fiche matricule, Pierre Eugène avait les cheveux et les sourcils noirs, les yeux noirs, le front ordinaire, le nez et la bouche moyens, le menton rond et le visage ovale. Il mesurait 1,67m. Son degré d’instruction était de 3.
N° 132 du tirage dans le canton de Libourne sous les prénoms de Pierre Léon (allez savoir pourquoi ce deuxième prénom, et j’ai bien galéré pour trouver sa FM !), il est dirigé le 15 novembre 1903 sur le 30ème Régiment de Dragons, puis envoyé dans la disponibilité le 18 septembre 1906 avec "certificat de bonne conduite". Il en gardera une passion pour les chevaux.
Il réside en Gironde de 1906 à 1911, puis à Paris où il apprend la comptabilité. Sur les conseils d’un ami, il part pour Londres où il travaille dans une banque, vraisemblablement jusqu’à la mobilisation générale d’août 1914.
Le 3 août 1914 il intègre le 2° régiment de Génie.
Il est nommé brigadier fourrier en mars 1915 puis maréchal des logis fourrier le mois d’après.
En 1917 il est affecté au 1er puis 4ème régiment de Génie.
En 1918 au 19ème escadron du train. Il est libéré du service militaire le 15 octobre 1931.
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Fort de son expérience de la langue anglaise, il est interprète auprès de la Mission Militaire Française près l’Armée Américaine. J’ai eu cette information en retrouvant dans les papiers de famille une carte de visite que ma grand-mère a datée de 1917. |
Mariage et enfants.
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Pendant la guerre il avait rencontré près de Nancy (probablement Saint Max) une jeune fille dont il est tombé amoureux : Yvonne Julie WILLEMIN, qu’il épousera le 17 mai 1919. Il repartira en Gironde, à Libourne puis à Bordeaux où le couple aura 2 enfants : Robert, né le 11 juin 1920, prêtre Franciscain, et Josette (ma mère), née le 30 juin 1923, secrétaire médicale puis femme au foyer Il occupera le poste de comptable dans diverses entreprises en Gironde, Charente Maritime (La Clotte) puis en Charente (Cognac). |
A l’âge de 72 ans, il prendra enfin sa retraite à Montendre en Charente-Maritime.
Décès.
Il décèdera chez sa fille et son gendre le 1er décembre à Jonzac (17). Il est inhumé dans le cimetière de Montendre.
Il en a fait, de la route, le petit Périgourdin !
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