Challenge AZ 2025. "Mon ancêtre de Dordogne en 1914-1918".
Au cours du mois de novembre, tous les jours sauf les dimanches,
sera publié un article.
Un article écrit chaque jour par une personne différente,
sur un ancêtre de Dordogne pendant la guerre 14-18.
De A à Z, 2025, est la neuvième participation de l'amicale Genea24.
Aujourd'hui la lettre : J
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Jean Raphaël BLANCHARDIEPar Marie LAURENT. |
Aussi bizarre que cela puisse paraître, je n'ai jamais entendu mes grands-parents maternels évoquer leur vie pendant la guerre de 1914-1918, comme si cela ne les avait pas affectés. Une illusion de ma part ou de la pudeur de la leur ?
Mon grand-père Jean Blanchardie, fils de Jean Blanchardie, petit fils de Jean Blanchardie (tous se prénomment Jean dans cette famille !) sera donc appelé Raphaël. Il est né en 1884 à Lussas où son père est boulanger. Après des études au collège de Nontron, il intègre l'Ecole d'Ingénieurs des Arts et Métiers d'Angers.
C'est durant ses études en 1903 qu'il passe le conseil de révision à Périgueux, comme Engagé volontaire.
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Il est incorporé du 12 novembre 1904 au 12 novembre 1905, date où il est mis en disponibilité. Il est ensuite affecté à la Compagnie des Chemins de Fer d'Orléans. Il a donc accompli une année au 50 e régiment d’infanterie à Périgueux. Il sera nommé Caporal et obtiendra un certificat de bonne conduite. En 1906, le voilà nommé Sergent, il est mécanicien aux chemins de fer à Limoges. Il est alors domicilié à Ambazac.
A l’âge de 30 ans, le 2 aout 1914, il est mobilisé dans son emploi jusqu'au 10 novembre 1918.
Fils unique, il se marie en 1912 à Périgueux et aura 6 enfants qui naitront le long des lignes de chemins de fer du PO selon les affectations. Pendant la guerre naitront ses deux premiers enfants en octobre1914 et mai 1917, quatre autres suivront 1919, 1921, 1923 et 1925.
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Exemptions de service armé pendant la guerre.
Pendant la Première Guerre mondiale, certaines personnes ont pu continuer à exercer leur emploi civil au lieu d'être mobilisées dans une unité militaire. Cela concernait généralement des professions jugées essentielles pour l'effort de guerre ou pour le maintien de la société civile. Voici quelques catégories de personnes qui ont pu être concernées :
1. Travailleurs de l'industrie de guerre : Les ouvriers des usines produisant des armes, des munitions, des véhicules militaires, etc., étaient souvent exemptés de service militaire pour continuer à soutenir l'effort de guerre industriel.
2. Agriculteurs : Certains agriculteurs étaient maintenus à leur poste pour assurer la production alimentaire, cruciale pour nourrir la population civile et les troupes.
3. Médecins et personnel médical : Les médecins, infirmiers et autres professionnels de santé pouvaient être affectés à des hôpitaux ou des postes de soins plutôt que d'être envoyés au front.
4. Chemins de fer et transports : les cheminots ayant plus de six mois d’ancienneté sont mobilisés à leur poste dans le cadre d’une affectation spéciale, soit comme sapeurs du 5e Génie pour le personnel de la Voie et des réseaux, soit dans les sections des chemins de fer de campagne pour l’Exploitation ou l’entretien des voies. On trouve dans ces sections un peu moins de 20 000 hommes, en net sous-effectif par rapport à l’avant-guerre dans un contexte d’augmentation massive du trafic
5. Fonctionnaires et administrateurs : Certains fonctionnaires et administrateurs étaient nécessaires pour maintenir le fonctionnement de l'État et des services publics.
6. Scientifiques et ingénieurs : Les chercheurs et ingénieurs travaillant sur des projets stratégiques ou technologiques importants pour la guerre pouvaient être exemptés.
Ces exemptions étaient souvent décidées au cas par cas, en fonction des besoins spécifiques et des priorités nationales.
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