
Au cours du mois de novembre, tous les jours sauf les dimanches,
sera publié un article.
Un article écrit chaque jour par une personne différente,
sur un ancêtre de Dordogne pendant la guerre 14-18.
De A à Z, 2025, est la neuvième participation de l'amicale Genea24.
Aujourd'hui la lettre : M
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MARCHELIE Pierre Léon AdrienPar Guillaume MARCHELIE. |
Dans le cadre de ce nouveau challenge, j'ai eu envie de vous parler de mon arrière-grand-père paternel.
Pierre Léon Adrien MARCHELIE.
Classe 1913 / numéro de matricule de recrutement 70
Adrien est né le 26 janvier 1893 à Nontron, au 9 rue des Arceaux.
Fils de Pierre Léon MARCHELIE (1866/1940) et de Françoise Victorine URBAIN (1870/1944), il est le deuxième d'une fratrie de 9 enfants :
– Léona (1891/1892) née à Nontron – Adrien (1893/1975) né à Nontron
– Marie Louise (1894/1990) né à Nontron – Jean (1897/1979) né à Nontron
– Lucie (1899/1981) née en Meurthe et Moselle
– Félicie (1901/1997) née en Meurthe et Moselle
– Adrienne Marguerite (1903/2000) née à Nontron
– Adrienne (1909/décédée après 1926) née à Nontron
– Jean Victor (1911/1925) né à Nontron
Adrien était le petit fils de Pierre MARCHELIE et de Marie COULOMBEIX dont j'ai parlé lors du Challenge 2024.
Son père Pierre Léon était plâtrier (métier qu'exercera également Adrien). Je suppose que la naissance de deux de ses sœurs en Meurthe et Moselle était certainement liée au fait que Pierre Léon a dû se déplacer quelques années pour un chantier, emmenant avec lui toute sa famille.
Adrien se marie le 28 févier 1920 à La Coquille avec mon arrière-grand-mère Marie DELERON qui était issue d'une famille originaire de Pageas (Haute Vienne).
LA GUERRE DE 1914 / 1918 Mon arrière-grand-père faisait donc partie de la classe 1913. Il intègre le 100ème Régiment d'Infanterie en novembre 1913 en tant que soldat de deuxième classe puis fut nommé caporal le 23 septembre 1914. |
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Le 15 avril 1915, il fera preuve selon ses supérieurs de courage et de sang-froid. Alors qu'une bombe venait de décimer la quasi-totalité de son escouade, Adrien entraîna le reste de ses hommes en continuant à se battre à coup « de bombes et de grenades ».
Il fut pour cela récompensé par la Croix de Guerre aux étoiles d'argent.
A partir de septembre 1915, il séjournera dans différents hôpitaux (Bar le Duc, Palavas et Montpellier) jusqu'en décembre 1915, certainement à la suite de la fièvre typhoïde, puis restera en convalescence jusqu'en février 1916.
Il poursuivra la guerre jusqu'à sa démobilisation, passant par le 126ème et 50ème Régiments d'infanterie.
Si Adrien a eu la chance de revenir en vie, au moins physiquement, on ne peut qu'imaginer les séquelles psychologiques que ces hommes ont dû affronter après leur retour.
Je pense également à tous ceux (dont un arrière-grand-oncle) qui ne sont jamais revenus.
Il vivra ensuite quelques années à Reims avant de revenir à Nontron en 1923.
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Je n'ai malheureusement pas eu la chance de connaître mon arrière-grand-père. Il décédera le 30 octobre 1975 (j'avais alors 6 ans) mais ce n'est qu'à l'adolescence que j'ai retrouvé ma famille paternelle.
Photo d'Adrien MARCHELIE |

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