
Au cours du mois de novembre, tous les jours sauf les dimanches,
sera publié un article.
Un article écrit chaque jour par une personne différente,
sur un ancêtre de Dordogne pendant la guerre 14-18.
De A à Z, 2025, est la neuvième participation de l'amicale Genea24.
Aujourd'hui la lettre : X
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X pour Polytechnicien...Antoine BOISSEUILPar Marie Chantal FRECHOU GOBERT. |
Un destin d’honneur et de sacrifice
Antoine BOISSEUIL naît le 4 novembre 1865 à Saint-Astier, en Dordogne, au sein d’une famille profondément enracinée dans cette région. Septième et dernier enfant d’une fratrie composée de 5 filles et 2 garçons.
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C’est un jeune homme d’1m63, aux cheveux et sourcils noirs, avec des yeux noirs, un front couvert, un nez pointu, une petite bouche, un menton rond et un visage ovale. Son destin, marqué par l’honneur et le devoir, l’amène à embrasser une carrière militaire d’exception.
Brillant élève, Antoine BOISSEUIL intègre « X » l’École Polytechnique avant 1885, [il est donc absent lors du conseil de révision à Périgueux] une institution prestigieuse formant l’élite des officiers français. Son parcours le conduit rapidement à gravir les échelons au sein de l’artillerie, où il se distingue par son intelligence stratégique et son courage. En 1894, il est lieutenant au 14e Régiment d’Artillerie.
Il passe capitaine au 5e bataillon d’Artillerie à pied à Verdun en 1900 où le 8 janvier de cette année-là il épouse Zoé Julie Suzanne CALMET fille mineure de François Emile et d’Angèle Octavie SALEUR.
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Sa carrière exemplaire lui vaut d’être décoré de la Légion d’Honneur en 1908 alors qu’il sert comme capitaine au 34e Régiment d’Artillerie.
Mais le destin de la famille sera profondément marqué par la guerre.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Antoine BOISSEUIL est chef d’escadron au 21e Régiment d’Artillerie de Campagne. Le 7 septembre 1914, en pleine bataille de la Marne, il commande son groupe d’artillerie avec une bravoure exemplaire, soutenant l’infanterie sous un feu ennemi dévastateur. C’est ce jour-là, à la ferme des Grandes Perthes, qu’il tombe au combat, victime de son engagement total pour la défense de la France.
Sa mort héroïque lui vaut une citation à l’ordre du corps d’armée le 19/6/1915, signée du général Descomps :
Croix de guerre avec étoile. Mort Pour La France. |
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Son sacrifice n’est pas oublié.
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La rue passant sur le pont traversant l’Isle à l’entrée de Saint-Astier est aujourd’hui dénommée "Rue du Commandant Boisseuilh". Cette dénomination honore sa mémoire et son sacrifice pour la nation.
Cet hommage perpétue le souvenir de son engagement et de son héroïsme, permettant aux générations futures de ne jamais oublier le prix du courage et du devoir.
Le nom d’Antoine BOISSEUIL demeure inscrit dans l’histoire de la nation.
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Symbole d’un engagement sans faille pour la patrie. Son courage et son abnégation continuent d’inspirer les générations futures, témoignant du prix du devoir et du sacrifice.
Son fils aîné, Paul Émile Jean BOISSEUIL, suivra lui aussi un destin tragique. Résistant durant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté pour avoir caché un chef des Francs-Tireurs et déporté à Dora-Buchenwald, où il trouve la mort en 1944.
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