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Le site d'entraide généalogie en Dordogne . Association "Amicale Genea24 ".
Challenge AZ 2025. "Mon ancêtre de Dordogne en 1914-1918".

Au cours du mois de novembre, tous les jours sauf les dimanches,
sera publié un article.
Un article écrit chaque jour par une personne différente,
sur un ancêtre de Dordogne pendant la guerre 14-18.

De A à Z, 2025, est la neuvième participation de l'amicale Genea24.

Aujourd'hui la lettre : Y

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D

Yperite...

SIMON Etienne, matricule 1294

Par Huguette SIMON-LABROUSSE.

Etienne est le frère de mon grand-père maternel.
D’après sa fiche matricule, il n’était pas très grand et mesurait 1,57m. Il avait les cheveux châtains, le visage ovale, le front ordinaire, le menton rond, le nez relevé et la bouche moyenne.
Comme il habitait à Cendrieux (aujourd’hui commune de Val de Louyre et Caudeau), il passa son conseil de révision à Vergt le chef-lieu du canton en 1906.
Il naquit à « Château d’eau » sur la commune de Saint-Pierre de Chignac le 18 mai 1886.

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       Son père, prénommé Etienne comme lui, âgé de 33 ans à sa naissance était maçon et sa mère Marie Bretel âgée de 18 ans était cultivatrice.

Il est l’aîné de 8 enfants. Il a 3 sœurs : Juliette née en 1889, Thérèse en 1894, Marie Thérèse en 1899.

Ses quatre frères sont Justin né en 1891, Henri en 1896, Gaston en 1902 et mon grand-père Edmond en 1907.

Il était agriculteur et des descendants de la famille habitent encore le hameau de Testagot.

L'armée.

        Il est incorporé dans l’armée à compter du 1er octobre 1908.

        Il est envoyé en disponibilité le 25 septembre 1910 et passé dans la réserve de l’armée active le 1eroctobre 1910 après avoir obtenu un certificat de bonne conduite.

        Il est rappelé le 1er août 1914 et affecté à la 12èmeSection d’Infirmiers. Lors de la mobilisation générale, il arrive au Corps le 14 août 1914.

        Dans sa séance du 8 mars 1915, la commission des trois médecins de Périgueux le maintien au service auxiliaire.

       Il passe à la 24ème Section d’infirmiers militaires le 6 octobre 1916.

       Le 14 décembre 1916, la commission de réforme d’Epinal propose un changement : il est affecté au train des équipages. La raison : « épaississement très léger à la cheville gauche consécutif à une fracture malléolaire ancienne ne déterminant qu’une gêne légère à la marche mais permettant vu son état de santé à l’utiliser au service de l’armée ».

       Le 18 janvier 1917, il passe au 19ème Escadron du Train.

       Le 7 février 1917, il rejoint le 121ème Régiment d’artillerie lourde, puis le 104ème le 30 avril 1917 et enfin le 315ème le 1er décembre 1918.

        Il est envoyé en congé illimité de démobilisation le 25 mars 1919.

Le mariage et les enfants.

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Le dimanche 28 décembre 1919, en congé de démobilisation, Etienne se marie avec Jeanne Duvaleix (appelée Delphine) à Milhac d’Auberoche. Il a 33 ans.


Le couple habite à Testagot sur la commune de Cendrieux et a quatre enfants :
    Marie Thérèse appelée Irène nait en 1920,
    Henri appelé André nait en 1923,
    Hélène appelée Solange nait en 1934,
    Simone appelée Yvonne est la seule qui nait à     Périgueux en 1937.

Pensions et fin de service militaire.

        Le 29 janvier 1920, la Commission de réforme de Périgueux propose une pension temporaire de 10 % : « quelques râles de congestion base droite à la suite d’une intoxication par YPERITE le 8 août 1918 à Reims ».

        Le 3 mars 1921 cette même commission signale : « congestion des 2 bases, surtout à droite, quelques râles, crachats négatifs. Etat général assez bon ». Le 13 octobre 1921 sa pension est maintenue à 10 % malgré sa réclamation.

        Le 16 mars 1922, une nouvelle commission indique : « 1° Emphysème pulmonaire. Râles disséminés surtout à droite. Cœur normal. Crachats négatifs. Etat général assez bon. Gazé en 1918. 2° Œil gauche cataracte sénile molle, presque mûre, œil droit normal, affection non imputable au service ».

        Par décision du général commandant le 12ème Corps d’Armée, il est affecté au 112ème Régiment d’artillerie lourde le 9 mars 1923. Le 29 septembre 1929, on lui concède une pension permanente de 15 % dont l’augmentation est refusée en 1937 par la Commission de réforme de Limoges. Il avait été dégagé des obligations militaires le 15 octobre 1935.

        Il décède à l’hôpital de Périgueux le 3 juin 1958, à l’âge de 72 ans.

       

L'Ypérite :

L'ypérite, également connue sous le nom de gaz moutarde, est un agent chimique de guerre utilisé principalement pendant la Première Guerre mondiale. Elle est nommée ainsi en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où elle a été utilisée pour la première fois en 1917. L'ypérite est un composé vésicant, ce qui signifie qu'elle provoque des cloques et des brûlures sur la peau et les muqueuses. Elle peut également causer des dommages graves aux yeux et aux voies respiratoires.

L'ypérite est un liquide huileux à température ambiante, mais elle peut être dispersée sous forme de vapeur ou d'aérosol. Elle a une odeur caractéristique d'ail ou de moutarde, d'où son nom de "gaz moutarde".

Son utilisation a été interdite par le Protocole de Genève de 1925, qui prohibe l'utilisation d'armes chimiques et biologiques.

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