Nids de rapaces

Compagnons du devoir.

Je n’ai pas la prétention de vous raconter l’histoire des compagnons du devoir, mais je vais vous parler du Périgourdin « Périgord Cœur Loyal ».
Les premières traces du Compagnonnage remonteraient au Moyen Âge. Ce n’est qu’à partir de documents que l’on peut attester l’existence de groupements de jeunes ouvriers qui voyagent, s’entraident, pratiquent des rites en diverses circonstances et possèdent des attributs et un vocabulaire identitaire. La plupart des plus anciennes mentions de compagnons proviennent des archives judiciaires. Mais que veulent dire leurs noms curieux ? Il s’agit du surnom donné au compagnon du devoir selon certains critères.

Ces derniers reçoivent le jour de leur passage d’aspirant à compagnon, au cours d’une cérémonie appelée la réception, un « nom de baptême » ou « nom de compagnon ». Selon les métiers, il est formé du nom de la province de naissance suivi d’une qualité (Bordelais la Constance, par exemple)

Abel BOYER dit Périgord Cœur Loyal

Il voit le jour à Sainte-Mondane le 7 Août 1882, fils d’Eugène, forgeron et de Louise Montet. Lors de son mariage en 1910, il est alors mécanicien, et sans doute influencé par le métier de son père forgeron.

il devient maréchal-ferrant, fauconnier et n'hésite pas à se balancer au bout d'une corde pour dénicher les nids de rapaces.


Il commence son tour de France à partir de Bordeaux en 1900 et il est reçu compagnon en 1901.

Il s’efforce d’unir les fractions diverses de compagnonnage tout en participant à l’action syndicale (grèves de 1909-1910). On le voit pendant cette période, dans une photo de groupe, tenant entre ses mains le journal anarchiste Le Libertaire.

Abel avec sa canne de compagnon et son écharpe

En 1919, il fut élu président des Compagnons de Paris et se fixa définitivement comme maître- maréchal dans la région parisienne. Il a été un des acteurs principaux du compagnonnage.

Il a écrit de nombreux livres dont « le tour de France d’un compagnon » et un traité sur la fauconnerie, méthode de chasse qu’il utilisait lors de son séjour en Sologne


Deux garçons naîtront de son union avec Alice Marie Ismene Chopis : les 2 seront compagnons du devoir : Pierre Jean Abel, compagnon mécanicien « Parisien l’Ami des Arts » et Jean Eugène Léonce, forgeron mécanicien « Parisien le Courageux »

Abel Boyer décède à Beauvais le 6 mai 1959.

Par Geneviève COULAUD.

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