Vendanges mortelles

Unis pour la vie.

Le 16 octobre 1882 à Bergerac, Jean Vergnon, natif de la ville, âgé de 23 ans, fils Jean, maitre boulanger et de Françoise Lespinasse épouse Marie « Vélia » Véry aussi native de Bergerac âgée de 17 ans, fille de Jean, tonnelier et de Marie Lavergne.



Fils de boulanger, Jean est maçon. Marie sera toujours appelée Vélia. Ils sont tous les deux natifs de la ville de Bergerac, là où naitront leurs dix enfants. Deux filles et huit garçons dont trois auront une vie très courte. Eugénie née en 1884, décédée en 1948, un enfant né sans vie en 1886, Alexandre 1887-1917, Roger 1889-1945, Henri 1892-1962, Paul-Joseph 1893-1935, Alfred 1895-1967, Gabrielle "Nini" 1896-1969, Jean Christian Emmanuel 1901-1916 et Gabriel René Marcel 1902-1907.



1 - Marie « Vélia » Véry (1865-1929), assise en train de peler une pomme de terre. C’était une maitresse femme qui avait la réputation d’être dure.

2 - Jean Vergnon (1859-1929), debout, tient un râteau.


Unis dans la mort.

Après de longues années comme maçon, les voilà propriétaires à Rosette, dans le nord bergeracois.


Début septembre de l’année 1929, les vendanges viennent de se terminer.
Jean, alors âgé de 70 ans pénétra dans la cuve pour égaliser la vendange, au mépris du danger. La fermentation du raisin, par l’action des levures, émettant un fort gaz carbonique.

Asphyxié, Jean s’écroula. Sans hésitation, Velia, son épouse, voulut lui porter secours et le sortir de la cuve. La pauvre femme subit alors le même sort. Lorsque l’on put retirer les deux corps, c’était trop tard.

Par Marie BELEYME et Jean-Louis FILET.

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